Marc 12 & 13
MARC 1/21-28 ( Lc. 4/31-37 )
Jésus et ses premiers disciples pénétrèrent dans la ville de Capharnaüm.
Le Sabbat venu, Il entra dans la synagogue.
Les assistants furent impressionnés par son enseignement car Il parlait en homme ayant autorité et non pas comme les docteurs de la Loi
Justement, dans la synagogue, il y avait un homme possédé d’un esprit impur qui vociféra :
« Que nous veux -Tu, JÉSUS le Nazaréen ? Es-Tu venu pour nous perdre ? Je sais qui Tu es : le Saint de Dieu ».
JÉSUS le réprimanda :
« Tais-toi, sors de cet homme » dit-il et l’esprit-du-mal, agitant l’homme de convulsions, le quitta en poussant un grand cri.
Tout le monde fut saisi de stupeur et les assistants se dirent entre eux:
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Un enseignement nouveau, donné avec autorité.
Il commande même aux esprits impurs et ceux-ci Lui obéissent !
Sa renommée se répandit aussitôt partout et dans toute la région de Galilée.
Dans l’évangile, ce que nous appelons aujourd’hui les maladies psychosomatiques sont fréquentes. Elles montrent jusqu’où elles peuvent aliéner l’être humain qui ne se ’possède’ plus.
Et parfois, elles peuvent même laisser la place à l’esprit-du-mal personnifié en Satan ( adversaire en hébreu )
ou diable ( diviseur en grec ).
En libérant les possédés du mal, JÉSUS manifeste qu’Il a le pouvoir de vaincre le mal à sa racine.
Il affirme aussi, qu’au plus profond de l’homme englouti dans la déchéance, il y a encore une possibilité de « refaire surface» et de reconstruire son unité intérieure.
Il y a encore une chance de libération ou de salut.
Même les plus perdus, semble-t-il, ceux qu’on appelle les « pervers » peuvent être sauvés s’ils reconnaissent leur état et acceptent l’amour libérateur de JÉSUS, le CHRIST.
« L’homme ‘possédé’, enchaîné c’est celui que nous nommons aujourd’hui : l’homme aliéné, devenu étranger à lui- même dans sa propre peau, enfermé en lui ( non pas détruit ) aux prises avec des puissances plus fortes que lui, qui jouent au niveau de la société.
JÉSUS vient délier cet homme.
Il le rend à lui-même, Il le fait libre…
… Pour MARC, JÉSUS est Celui qui restaure l’homme dans toute sa force… »
Jean-Claude ESLIN
Modernité de Marc dans Aujourd’hui la Bible Tome 8 -1982
église St. Similien de Nantes- Époque mérovingienne
Brique décorative qui représente un CHRISME :
signe des premiers chrétiens,
il superpose deux lettres grecques: le khi ( X )et le rhô ( P ),
les premières du mot CHRIST. Elles sont entrecroisées avec l’alpha (A) et l’oméga ( ω )
première et dernière lettre de l’alphabet grec.
Elles symbolisent le Christ, appelé dans l’APOCALYPSE : le commencement et la fin de tout. ( Apoc. 22/13 )