ÉPILOGUE 2

Posté by Jean Cote on 12/06/2013 in Epilogue

Flavius JOSÈPHE, ( 37 – vers 100 ) historien Juif, de langue grecque, né à Jérusalem. Il a d’abord combattu les Romains, puis a vécu à Rome où il a écrit :
l’histoire de son peuple. Un chercheur Israélien du XX° Siècle a mis en valeur un texte de cet historien, trouvé dans des documents Syriens et rapporté par AGAPIOS, évêque de Hierapolis en Asie mineure au X° Siècle.
Flavius JOSÈPHE parle « d’un homme sage nommé Jésus dont la conduite était bonne et les vertus reconnues. Beaucoup de Juifs et des autres nations se firent ses disciples. Et Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais beaucoup qui s’étaient faits ses disciples, prêchèrent sa doctrine. Ils racontèrent qu’il leur apparut 3 jours après sa résurrection et qu’il était vivant. Ils le considéraient comme le Messie au sujet duquel les Prophètes avaient dit des merveilles. »
Le TALMUD : livre des traditions hébraïques dont les plus anciennes remontent aux 1° et 2° Siècles de notre ère . Il retient, qu’« à la veille de la fête de la Pâque, on pendit Jésus »
Talmud babylonien. Traité Sanhédrin, cité dans Aujourd’hui la Bible’ Tome 8 p. 60
- TACITE ( 55-120 ) historien latin, a écrit dans ses Annales ( XV/44 ) publiées vers l’an 117 : « Néron infligea les plus cruelles tortures à des malheureux détestés pour leurs infamies et que la foule appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le Procurateur Ponce Pilate »
- SUÉTONE ( 69-125 ) historien romain, parle à deux reprises des chrétiens dans sa « Vie des douze Césars » publiée vers 120. Dans le chapitre « La vie de Claude », il écrit : « l’empereur chassa de Rome les Juifs qui se soulevaient continuellement à l’instigation d’un certain Chrestus » ( Vie de Claude 35/3 écrite vers 45-49 ). Il faut dire que jusqu’aux années 132-135, les Juifs partisans du Christ étaient pour les Romains, assimilés aux autres Juifs. La rupture entre les NAZAREENS  (comme on appelait souvent les adeptes de Jésus de Nazareth en Palestine ) et les Juifs fut effective quand les chrétiens refusèrent de participer à la révolte dirigée par BAR KOZBA contre l’occupant romain ( en 135 ).
- PLINE le JEUNE ( 62-114 ) Proconsul romain en Bithynie ( Asie Mineure ) est un écrivain latin. Dans une longue lettre à l’empereur Trajan, il a écrit en 112 sur ceux qui «  s’assemblaient à date fixe avant le lever du jour et chantaient chacun à son tour un hymne à Christ comme à un dieu » demande à Trajan quelle doit être la conduite vis à vis du « nombre de prévenus, car une foule de gens, de tout âge, de tout rang et de tout sexe même sont impliqués. Ce n’est pas seulement dans les villes mais dans les villages, dans les campagnes que la contagion de cette superstition a étendu ses ravages.»
( PLINE le Jeune X/9 )
On pourrait ajouter à ces documents les allusions aux chrétiens qu’on trouve dans
- Les lettres d’Hadrien empereur Romain ( 76/138 )
au Proconsul d’Asie vers 125 et au Consul Servianus vers 133/134
- Lucien de Samosate ( 120-180 ) qui parle dans ‘La mort de Pérégrinos’ (165/66 ) de
«  celui que l’on avait adoré en Palestine et qui subit là-bas le supplice de la croix, coupable, aux yeux de ses semblables, d’avoir inventé de nouveaux mystères pour l’humanité. »

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