ÉPILOGUE 3

Posté by Jean Cote on 12/06/2013 in Epilogue

PRINCIPAUX MANUSCRITS du NOUVEAU TESTAMENT
écrits avec le plus grand soin

D’abord, on a découvert au XX° Siècle, les 3 plus anciens, dans les déserts égyptiens :
* Le Papyrus RYLANDS ou dit P 52 petit fragment conservé à Manchester ( R.U.) écrit recto-verso en grec.epilogue_marc_3-papyrus Daté de 125 , il contient des versets de l’évangile de JEAN . Il confirme la validité des textes dont nous disposions et semble prouver qu’entre l’original écrit vers l’an 95 et ce fragment de copie, trouvé en 1920 en Égypte, il n’y a eu qu’à peine 30 ans.
epilogue_marc_3-papyrus2* Le Papyrus BODMER II ou dit P 66, daté de 200, conservé près de Genève .
Découvert en 1952 en Égypte. Il contient 78 feuilles (156 pages )
de l’évangile de JEAN, d’où son autre nom : Codex saint Jean.
* Le CHESTER BEATTY II Codex de 86 pages, avec un texte presque complet des lettres de PAUL écrites entre 50/65 , trouvé en 1930 et daté de 200/250, conservé à Dublin ( Irlande )
* Le SINAÏTICUS: Seul manuscrit grec complet, du IV°S. Daté de 325/360 retrouvé  par un allemand entre 1844/1859 au Sinaï, donné au Tsar et vendu en 1933 à la British Library à Londres, puis réparti entre Sinaï, Londres, Leipzig et Russie.
*Le VATICANUS : Manuscrit grec, presque complet (Ancien et Nouveau Testament) en lettres onciales daté de 325/350,  conservé au Vatican depuis le XV°Siècle au moins.
*Le CODEX ALEXANDRINUS   Manuscrit grec du V°S. presque complet de l’Ancien et du Nouveau Testament supposé écrit à Alexandrie en lettres onciales et donné en 1628 au roi d’Angleterre par le Patriarche de Constantinople. Conservé à la British Library à Londres 

*LE CODEX BEZAE: Manuscrit gréco-latin du VI°S. volé à Lyon en 1562 et donné
à l’Université de Cambridge ( R.U. ) par Théodore de BEZE.

* * * *

A la fin du II° Siècle, circulaient déjà des listes presque complètes de textes jugés ‘ inspirés’, authentiques, et d’origine apostolique, comme le Canon dit de Muratori vers 170, la plus ancienne ébauche du Nouveau Testament. Mais c’est après les Conciles d’Hippone -393- et Carthage -397- qu’est définitivement fixée et promulguée la liste des livres dits canoniques ( du mot grec kanôn signifiant règle, repère ) par le Pape DAMASE 1°. Celui-ci, vers 380, a déjà chargé son secrétaire JERÔME d’effectuer une traduction latine à partir de la version grecque des Septante pour les évangiles (vers 382/84 ) et ensuite pour l’Ancien Testament à partir des versions hébraïques et araméennes. Parue à la fin du IV°Siècle, cette traduction latine sera appelée VULGATE au Moyen-Age.
Ces textes sont devenus canoniques «  à la suite d’un processus plus ou moins long et difficile de critique interne et de comparaison des différents récits

Il en est ainsi
-  des livres de la Torah juive
-  des 4 évangiles, choisis parmi d’autres, appelés ‘apocryphes’ écrits entre le II° et le V° siècle.

-  des hymnes du Veda passés dans l’Hindouisme au crible d’une élaboration complexe
-  des prédications du Bouddha, retenues comme seules authentiques …
Mais il y a toujours eu tri et maturation, quête d’une cohérence interne, volonté de saisir l’esprit qui guide la lettre des différentes versions »
Ysa TARDAN-MASQUELIER - Janv. 2004 cité par Le Monde des Religions p.29

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