Marc 16 & 17

Posté by Jean Cote on 10/07/2013 in Marc
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Mosaïque – VI°S. St Apollinaire de Ravenne : ‘Guérison du Paralytique de Capharnaüm ’- détail

MARC  2/3-12


( Mt. 9/1-8, Lc. 5/17-26 )

On Lui  amena un  paralytique, porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient pas lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent la terrasse au-dessus de l’endroit où Il se trouvait, firent un trou et descendirent  le grabat où gisait le paralytique.

Voyant leur foi, JÉSUS lui dit:          « Mon  enfant, tes  péchés  sont  remis »     Dans l’assistance, quelques scribes pensèrent « …Il  blasphème ! Qui peut remettre les péchés sinon Dieu seul ? »… JÉSUS leur dit             « Pourquoi  ces  pensées  dans   vos  cœurs ? Quel   est  le  plus  facile  de  dire  à  un  paralytique : tes   péchés  sont  pardonnés  ou  debout,  prends  ton  grabat et marche ? Eh bien  pour  que  vous  sachiez  que  le  Fils  de  l’homme  a  le   pouvoir  de  remettre  les  péchés  sur  la  terre,  je  te  l’ordonne ,dit-il au paralytique, prends  ton  grabat  et  rentre chez   toi»

Tous étaient stupéfaits…      « Jamais, nous n’avons rien vu de pareil ! « 


Pour désigner le péché, le mot grec le plus employé dans le Nouveau Testament estamartia’, traduction du mot hébreu hatta’t, qui signifie erreur, dans le sens de manquer sa cible. Manquer son but c’est manquer la vérité c’est-à-dire l’harmonie avec Dieu, avec les autres, avec soi-même.

 » Comme ses contemporains, JÉSUS reconnaît le lien existant entre la maladie et le péché, entre la réalité et le fait d’un psychisme dégradé par le péché. Celui-ci opère une rupture de la relation de soi-même avec soi-même, avec le cosmos, avec les autres, avec Dieu. Cette ‘guérison’ reste liée au motif du pardon des péchés.« 

Charles PERROT – op. cité p.74 

« Celui qui  M’offense, se blesse lui-même…  Quiconque Me haït, chérit la mort » 
Livre des  PROVERBES   8/36

 

 

« De ce qu’un fait vous semble étrange, vous concluez qu’il n’est pas.On a vite fait de dire : c’est puéril. Ce qui est puéril, c’est  de se figurer qu’en se bandant les yeux devant l’inconnu, on supprime l’inconnu. »

Victor HUGO ( 1802-1885 )
Les travailleurs de la mer. 1866

« Avoir la foi c’est compter avec confiance sur le fait que la puissance de  Dieu  n’est  pas  au  bout  d’elle  même  lorsque  les  possibilités humaines sont épuisées. »

Gunther BORNKAMM - 1905-1990 – Qui est Jésus de Nazareth ? ( p. 151 -1973 )

« Si le péché est le fait de ne plus être en accord avec la Vérité, on peut alors le concevoir comme une rupture de l’Alliance avec Dieu; l’être est séparé de Dieu mais aussi de sa propre profondeur… »

Éric EDELMANN ( XX°/XXI°S. ) Jésus parlait araméen  - p. 67  éd. du Relié 2000

 

« Tout l’évangile l’atteste: Jésus n’a forcé personne .Il répond plus qu’Il ne devance… Il a des entrailles, Son cœur est rempli de compassion! La détresse des gens Le touche, elle ne Le laisse pas indifférent…La compassion de Jésus met alors en œuvre Sa puissance de guérison… L’initiative vient de l’homme malade. Ce n’est pas Jésus qui est venu vers Lui, mais lui qui vient  vers Jésus »

Emmanuel LAFONT  évêque XX°/XXI°S. Commentaire évangile de Marc
-LA VIE fév. 2003

 

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