Marc 16 & 17
MARC 2/3-12
( Mt. 9/1-8, Lc. 5/17-26 )
On Lui amena un paralytique, porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient pas lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent la terrasse au-dessus de l’endroit où Il se trouvait, firent un trou et descendirent le grabat où gisait le paralytique.
Voyant leur foi, JÉSUS lui dit: « Mon enfant, tes péchés sont remis » Dans l’assistance, quelques scribes pensèrent « …Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés sinon Dieu seul ? »… JÉSUS leur dit « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? Quel est le plus facile de dire à un paralytique : tes péchés sont pardonnés ou debout, prends ton grabat et marche ? Eh bien pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, je te l’ordonne ,dit-il au paralytique, prends ton grabat et rentre chez toi…»
Tous étaient stupéfaits… « Jamais, nous n’avons rien vu de pareil ! «
Pour désigner le péché, le mot grec le plus employé dans le Nouveau Testament est ‘amartia’, traduction du mot hébreu hatta’t, qui signifie erreur, dans le sens de manquer sa cible. Manquer son but c’est manquer la vérité c’est-à-dire l’harmonie avec Dieu, avec les autres, avec soi-même.
» Comme ses contemporains, JÉSUS reconnaît le lien existant entre la maladie et le péché, entre la réalité et le fait d’un psychisme dégradé par le péché. Celui-ci opère une rupture de la relation de soi-même avec soi-même, avec le cosmos, avec les autres, avec Dieu. Cette ‘guérison’ reste liée au motif du pardon des péchés.«
Charles PERROT – op. cité p.74
« De ce qu’un fait vous semble étrange, vous concluez qu’il n’est pas.On a vite fait de dire : c’est puéril. Ce qui est puéril, c’est de se figurer qu’en se bandant les yeux devant l’inconnu, on supprime l’inconnu. »
Victor HUGO ( 1802-1885 )
Les travailleurs de la mer. 1866
« Avoir la foi c’est compter avec confiance sur le fait que la puissance de Dieu n’est pas au bout d’elle même lorsque les possibilités humaines sont épuisées. »
Gunther BORNKAMM - 1905-1990 – Qui est Jésus de Nazareth ? ( p. 151 -1973 )
« Si le péché est le fait de ne plus être en accord avec la Vérité, on peut alors le concevoir comme une rupture de l’Alliance avec Dieu; l’être est séparé de Dieu mais aussi de sa propre profondeur… »
Éric EDELMANN ( XX°/XXI°S. ) Jésus parlait araméen - p. 67 éd. du Relié 2000
« Tout l’évangile l’atteste: Jésus n’a forcé personne .Il répond plus qu’Il ne devance… Il a des entrailles, Son cœur est rempli de compassion! La détresse des gens Le touche, elle ne Le laisse pas indifférent…La compassion de Jésus met alors en œuvre Sa puissance de guérison… L’initiative vient de l’homme malade. Ce n’est pas Jésus qui est venu vers Lui, mais lui qui vient vers Jésus… »
Emmanuel LAFONT évêque XX°/XXI°S. Commentaire évangile de Marc
-LA VIE fév. 2003