Marc 105 et 106
MARC 15/42-47
( Mt. 27/57, Lc. 25/50-55,
Jn. 19/38-42 )
Le soir venu, comme c’était la Préparation, c’est à dire la veille du Sabbat, JOSEPH d’Arimathie, membre important du Conseil, qui attendait lui aussi le règne de Dieu, s’en vint hardiment trouver PILATE
pour lui demander le corps de JÉSUS.
PILATE s’étonna qu’Il fut déjà mort et ayant appelé le centurion, il lui demanda s’Il était mort depuis longtemps.
Le centurion le lui ayant confirmé, il octroya le corps à JOSEPH.
Celui-ci acheta un drap de lin, descendit JÉSUS de la croix,
L’enveloppa dans le drap et Le déposa dans un tombeau taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du tombeau.
MARIE de Magdala et MARIE, la mère de Joset, regardaient bien où on L’avait mis.

C’est en 1898 que les scientifiques
se sont penchés sur l’énigme du
SUAIRE ou plutôt du LINCEUL
( étoffe de 4m,4 x 1m,1 ) de Turin.
Depuis, le débat sur sa véracité
déchaîne encore les passions
( ici : détail du premier négatif de
la tête, pris par Secondo Pia )
»C’est vraisemblablement ce qu’il y a de mortel en lui qui meurt …
Tout ce qui vit, provient de ce qui est mort… »
PLATON ( 428-348 av. .JC. ) Le Phédon
« Si la seule solution est la mort nous ne sommes pas sur la bonne voie.
La bonne voie est celle qui mène à la vie, au soleil. »
Albert CAMUS ( 1913-1960 ) L’été des amandiers éd. Gallimard
»Je vois la résurrection et la lumière.
Je vois le doux Jésus qui dit :
« Ils m’ont tué afin que vous puissiez revivre.
Je suis mort pour que ceux qui voient et qui croient ne meurent jamais. »
William FAUKNER ( 1897-1962 )
Le bruit et la fureur 1968 – éd. Gallimard
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Même parmi les autorités Juives, il y a eu des partisans de JÉSUS.
On retrouve ce beau et bref récit de Son ensevelissement presque identique chez les 4 évangélistes. Il montre le courage de ce notable Juif :
JOSEPH d’Arimathie. Celui-ci prend soin de donner une sépulture décente et digne à Celui qui l’a sans doute fasciné par Sa Parole et Son exemple. Comme LUC et MATTHIEU, MARC souligne la présence et le regard attentif de quelques femmes.
Sans le savoir encore, elles s’apprêtent à jouer un rôle capital : être les premières à constater que le tombeau est vide au « troisième jour » et les premières à annoncer la Bonne Nouvelle.