Matthieu 39 et 40

Posté by Jean Cote on 08/11/2013 in Matthieu

MATTHIEU         8/1-13   

Lc. 7/1-10  - Jn. 4/46-53

                                                                                           

A  Sa  descente  de  la  montagne, des foules nombreuses Le suivirent.

Or, voici qu’un lépreux s’approcha et se prosterna devant Lui en disant:

« Seigneur, si Tu le veux, Tu peux me purifier .» Il étendit la main

et le toucha en disant: « Je le veux, sois purifié »  dit JESUS.

Et aussitôt sa  lèpre fut guérie.

JESUS lui dit alors : « Garde- toi d’en  parler  à  personne  mais  va  te  montrer  au  prêtre  et  offrir  le  don  prescrit  par  Moïse  pour  servir  d’ attestation.»

Comme  Il  était  entré  dans Capharnaüm,  un  centurion  s’approcha  de Lui  en  Le  suppliant : « Seigneur, mon serviteur est au lit chez moi,  paralysé, il souffre terriblement. »

 - «  Je  vais  aller  le  guérir  » lui répondit JESUS.

Mais  le centurion reprit : « Seigneur, je  ne  suis  pas  digne  de  te  recevoir  sous  mon  toit   mais  dis  seulement  une  parole   et   mon  serviteur  sera  guéri.  Moi-même, qui  ne suis  qu’un  subalterne, j’ai  sous  mes ordres des soldats. Quand je dis à l’un : ‘ Va et il va ou à un autre : Viens et il vient  ou encore à  mon serviteur : Fais ceci  et il le fait »

En entendant cela,  JESUS  fut  dans  l’admiration. Il  dit à ceux qui  Le  suivaient : « Je  vous  l’assure :  je n’ai trouvé une pareille foi, chez personne en Israël, aussi je  vous le dis,  beaucoup  viendrant  de l’Orient et de  l’Occident  et prendront place à table avec Abraham, Isaac  et  Jacob dans le Royaume des cieux   tandis  que les fils du Royaume seront jetés dans  les ténèbres extérieures :  là  seront   les   pleurs  et   les  grincements  de  dents. »  Puis  JESUS dit  au  centurion : « Va, qu’ il  t’advienne selon ta foi ! »         A l’heure même, le serviteur fut  guéri. 

 

« JESUS guérit le serviteur d’un centurion »           vers 1580  -  détail  - Tolède           VERONESE ( 1528-1588 )

« JESUS guérit le serviteur d’un centurion »
vers 1580 – détail – Tolède
VERONESE ( 1528-1588 )

 

 

« Qu’il est admirable,   d’admirer ! »

Le Prince de LIGNE ( 1735-1814 )  Fragments inédits de l’Histoire de ma vie                            

                                                                                                          

« Jésus guérit un lépreux »    1040 -détail dans  Évangéliaire       d’Eternac    -   Bruxelles

« Jésus guérit un lépreux »
1040 -détail dans Évangéliaire
d’Eternac – Bruxelles

 

 

« Toute âme qui s’élève, élève le monde »                                  Élisabeth  LESEUR ( 1866-1914 ) parole reprise par GANDHI

 

« Ah, si je t’avais connu plus tôt…

C’est drôle, depuis que je t’ai rencontré, je n’ai plus peur de mourir. Au revoir !  »

Prière trouvée sur le corps d’un soldat  tué en AFN au cours de la deuxième guerre mondiale et rapportée par H.CAFFAREL  dans Dieu ce nom le plus trahi  op. cité p 59 59

                                           

« Je ne crains pas Dieu mais c’est encore moins parce que je l’aime que parce que je me sais aimé de lui. »

Auguste VALENSIN ( 1879-1953 )  La joie dans la foi  1937. Texte lu sur sa tombe à ses funérailles en 1953

                                                                                                                           

« Jésus a aimé les païens… On sent combien Jésus a été rendu heureux par ces paroles (du centurion romain)… Il se sent à l’aise dans la vaste enceinte d’un cœur large et droit, d’une foi qui ne sait pas combien elle est belle… »

Romano GUARDINI  (1895– 1968) op. cité Tome 1 p. 196

 

« Le miracle évangélique est un signe pour la foi,  ce n’est pas un prodige »

Jean-Claude    BARREAU  op. cité  p. 71                                                                                               

                                                                   

« ALLAH ! Ce  qui anime ma foi c’est de T’aimer … Tu n’es que nuances et c’est pour ça que je T’aime. »

Saphia AZZEDINE  Confidences à Allah  p. 146 - éd. Léo Seheer  2008

 

 

 

 

 

 

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Après avoir regroupé plusieurs discours de JESUS, MATTHIEU nous raconte pour la première fois deux miracles. Sa manière diffère quelque peu de celles des autres évangélistes. Évitant les détails superflus ou pittoresques, il insiste plus sur la rencontre personnelle et le dialogue de celui qui demande quelque chose à JESUS.                                                                                                                                            Ici, il  s’agit  d’abord  d’un  lépreux, un  homme  ‘impur’  pour  le Judaïsme. La scène est brève : la guérison est une réponse à une démarche de foi. Comme souvent, JESUS conclut  en invitant le miraculé à la discrétion .                                                       Quant au suivant: il montre un centurion romain ( donc un occupant étranger ). JEAN raconte, semble-t-il, le même signe en parlant d’un fonctionnaire royal. Là aussi, JESUS ne peut qu’accorder ce que la confiance immense de ce païen Lui demande.

Mais le plus étonnant de cette scène, c’est  la  réaction  admirative  de  JESUS. Oui, l’Envoyé de Dieu, le Messie est en admiration. Il est émerveillé par la profondeur de la foi de cet inconnu, occupant païen de Son pays. Même pour JESUS c’est étonnant. Puisant à la même source, LUC  raconte en termes presque identiques  cet  épisode.  Mais  il  reporte  plus  loin  les  avertissements  de  JESUS  sur  l’incroyance de Ses coreligionnaires. N’oublions pas que MATTHIEU  écrit  surtout  pour eux. 

 

 

 

 

 

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