Matthieu 51 et 52

Posté by Jean Cote on 10/11/2013 in Matthieu

 

 

MATTHIEU    10/42, 11/ 1, 12-20

( Lc. 10/12-15 )

« Quiconque donnera à boire ne serait-ce qu’une simple coupe d’eau fraîche à l’un   de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous l’assure, il recevra sa récompense »

Quand JESUS eut achevé ses instructions à Ses douze disciples, Il partit enseigner  et  proclamer  la bonne nouvelle  dans les villes du pays… ( Et Il dit ):

« Depuis les jours de Jean le Baptiste, jusqu’à présent, le Royaume des  cieux est  violenté  et  ce  sont  des  violents  qui  l’arrachent .

Tous les prophètes et la Loi jusqu’à Jean ont prophétisé. Et si vous  voulez comprendre : il est cet Élie qui doit venir. Que  celui  qui  a  des  oreilles  entende !

A qui vais-je comparer cette génération ?

Elle ressemble à ces gamins assis sur les marchés  qui  en interpellent  d’autres  en  disant:

Nous vous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé !

Nous avons chanté des complaintes et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.

Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas, ne buvant pas et ils disent :

il est possédé du démon’.

Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant et ils disent: ‘c’est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs’.

Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste par ses œuvres.» Alors il commença à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu de nombreux miracles parce qu’elles ne s’étaient pas converties… 

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Après que JESUS Se fût identifié au moindre de Ses disciples, selon MATTHIEU, Il reprit Sa prédication dans les villes de Galilée.

Il rencontrait de plus en plus de perplexité et même de scepticisme jusque chez les disciples de JEAN le Baptiste. Je ne reprends pas ici le récit de Sa rencontre avec la délégation envoyée par Son cousin, que nous avons lu chez LUC (p. 36).

En ce qui concerne les violents dont parle MATTHIEU, certaines traductions parlent « du Royaume de Dieu qui se fraie sa voie avec violence et de passionnés qui s’en emparent.» Même si cette traduction est séduisante il semble bien qu’elle ne corresponde pas au style et à la pensée de MATTHIEU. Il fait plus allusion à la violence dont Jean-Baptiste est victime. Comme Jean, bien que différemment, Jésus rencontre l’hostilité.

Sous la plume de MATTHIEU, il dépeint une scène savoureuse à propos de jeux d’enfants 

« Venez on va jouer à la noce, on va danser- On n’a pas envie.– Alors jouons à l’enterrement! – On n’a pas envie. » Cette génération n’a envie de rien et trouve toujours l’objection qui justifie sa passivité.   ( Claude TASSIN op. cité p. 122 )

Quant aux villes bordant la côte du lac de Tibériade, elles ont eu la chance de voir les actes de la puissance de Dieu à travers les miracles. Ces villes où il a prêché et fait des miracles ne se sont pas converties. Comme Il l’a déjà fait, JESUS ose les comparer  défavorablement à des villes païennes. Comment ses auditeurs juifs n’auraient-ils pas ressenti un affront devant pareille   comparaison ?                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« J’ai joué de la flûte sur la place du marché et personne avec moi n’a voulu danser…                                                                 J’ai joué de la flûte sur la place du marché,  Toi qui m’as entendu viendras-tu danser ? »                        

Aimé DUVAL (1918-1985)           Refrain  d’une de ses  chansons  

Jeune joueur  de flûte Photo  extraite  de       ‘Cette terre de DIEU ’       Sami AWAD  1993

Jeune joueur de flûte -Photo extraite de
Cette terre de DIEU
Sami AWAD 1993

  

« Jésus m’est très proche…Il révolutionne le rapport que nous avons à l’autre. Le plus humble devient le semblable du plus grand.»

Max GALLO  ( XX°/XXI°S. )historien et écrivain – rapporté par N° H.S.  La Vie  p. 27- 2009

« JESUS invective                           les villes infidèles »       détail du retable de Montbéliard       H.FÜLLMAURER (XVI°Siècle)                           VIENNE

« JESUS invective
les villes infidèles »
détail du retable de Montbéliard
H.FÜLLMAURER (XVI°Siècle)
VIENNE

 

« Le Christ est un guerrier sans armes.Ce n’est pas un modèle ni un idéal…

C’est un soleil voilé par les nuages de nos ambitions et de nos soucis…un soleil qui n’attend que notre regard pour courir toute la vie d’un seul coup. »

Christian BOBIN  écrivain -  rapporté dans LA VIE  n° 3355/56 Décembre 2009

                                

« En apportant un éclairage nouveau sur les relations entre les hommes, le Christ a fait formidablement évoluer l’humanité.

Cela rejoint ma conception des artistes.Le Christ pour moi était un poète. »

Macha  MERIL  ( XX°.XXI°S. ) comédienne et écrivain N.SLA VIE  p. 61  -  2009 

Site de Capharnaüm au bord du Lac de Tibériade

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