Luc 95 et 96

Posté by Jean Cote on 18/11/2013 in Luc

LUC       23/1-12

      ( Mt. 27/11-14,   Mc. 15/1-15 )

Ils L’emmenèrent chez PILATE et se mirent à L’accuser en disant:

« Nous avons trouvé cet homme  en  train  de  mettre  le  trouble  dans  notre nation, empêchant de payer l’impôt à César et  se prétendant le Roi Messie »

PILATE L’interrogea: « Tu es le roi des Juifs ? »

JESUS lui répondit: « C’est toi qui le dis. »

PILATE s’adressa alors aux grands prêtres et à la foule:

« Je ne trouve rien de coupable en cet homme»

Mais eux d’insister en disant:         « Il soulève le peuple par son enseignement dans toute la Judée depuis la Galilée où il a commencé, jusqu’ici. »

A ces mots, PILATE demanda si l’homme était Galiléen et s’étant assuré qu’il était de la juridiction d’HERODE, il l’envoya à celui-ci qui se trouvait à Jérusalem ces jours-là. HERODE fut content de voir JESUS car il le désirait depuis longtemps pour ce qu’il avait entendu dire de Lui. Il espérait aussi lui voir faire quelque miracle. Donc, il lui  posa beaucoup de questions mais JESUS ne lui répondit rien.    Les  grands prêtres et les scribes qui se tenaient là, l’accusaient avec acharnement. Avec ses gardes, HERODE le traita avec mépris, s’en moqua et après l’avoir fait vêtir d’un habit somptueux, le renvoya à PILATE.  Ce jour-là, HERODE et PILATE devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient avant.                                         

Ayant convoqué les grands prêtres, les notables et le peuple, PILATE leur dit:

« Vous m’avez présenté cet homme comme incitant le peuple à la révolte. Voici que moi, je l’ai interrogé devant vous et je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation pour ce dont vous l’accusez. HERODE, non plus d’ailleurs puisqu’il l’a renvoyé devant nous. Vous le voyez, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après l’avoir châtié. » Mais tous ensemble, ils se mirent à vociférer     : 

« Supprime-le ! Mais relâche-nous BARABBAS ! »

Ce dernier avait été emprisonné pour meurtre à la suite d’une révolte dans la ville.

Désireux de relâcher JESUS, PILATE s’adressa encore à la foule qui répondit en criant : « Crucifie- le! Crucifie- le! »

Pour la troisième fois, PILATE leur demanda: « Mais quel mal a-t-il donc fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui justifie une condamnation à mort. Je vais donc le libérer après l’avoir fait châtier. » Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il soit crucifié et leurs clameurs gagnèrent en violence.

PILATE leur donna donc satisfaction. Il libéra celui qu’ils réclamaient, emprisonné pour meurtre et révolte. Quant à JESUS, il le livra à leur bon plaisir.

 

 

« Plus il y a de monde réuni, plus il y a de médisances…

« Donner pour vraie une chose fausse… C’est blesser la vérité. »

« Le silence est un ami qui ne trahit jamais. »

PROVERBES CHINOIS

 

 

 

 

« Le peuple se déprave uniquement parce qu’on travaille à le pervertir »

CONFUCIUS ( 550-480 av. JC. )

 

 

 

« JESUS face à HERODE »    FRA ANGELICO -XV°Siècle -FLORENCE                                    détail

« JESUS face à HERODE »
FRA ANGELICO -XV°Siècle -FLORENCE
détail

 

 

                                                                                                                             

« Nous sommes lents à croire les choses qui nous font mal à croire. »

OVIDE  ( 43 av. JC. – 17   apr.  JC. )

 

  

 

« Ce que les hommes veulent en fait ce n’est pas la connaissance,

c’est la certitude »

Bertrand RUSSELL ( 1872-1970  R.U. )

 

 

 

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LUC est le seul évangéliste à rapporter la comparution de JESUS devant HERODE Antipas, fils d’Hérode le Grand et qui se trouvait à Jérusalem pour la Pâque.

Ce  tétrarque  de  Galilée, rusé  comme  un renard’  ( Lc. 13/32 ),  désire  depuis  longtemps  voir  JESUS car il Le considère plus comme un magicien que comme un personnage dangereux. Le silence de JESUS le déçoit, alors il le traite avec mépris et le moque autant que ses gardes.

Il est étrange de constater que JESUS permet la réconciliation entre PILATE et HERODE qui ne tiennent ni l’un, ni l’autre  à  Le  condamner parce qu’ils Le perçoivent innocent.                     

 

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