Matthieu 95 et 96
MATTHIEU 24/37-44
( Mc. 13/33-37 – Lc. 17/26-27 )
« Comme furent les jours de NOE, ainsi en sera-t-il de l’ Avènement du Fils de l’homme. En effet, pendant les jours précédant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait mari ou femme jusqu’au jour où NOE entra dans l’ arche et les gens ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge qui les emporta tous.
Tel sera aussi l’Avènement du Fils de l’homme.
Alors, de deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise, l’autre laissée, comme de deux femmes en train de moudre, l’une sera prise, l’autre laissée.
Veillez donc car vous ne savez pas quel jour votre Maître va venir !
Comprenez-le bien : Si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait venir, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison .
Ainsi donc, vous aussi, tenez- vous prêts car c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra. »
« Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure je te surprendrai…
Voici je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. »
Livre de l’APOCALYPSE 3/ 3 et 20
« Nous attendons ou plutôt nous devrions attendre la seconde venue du Christ …nous n’attendons et ne désirons plus rien en général …
Si nous désirions fréquemment cette transformation profonde à laquelle nous sommes appelés …
il y aurait une impatience de ce moment, un écho du :
‘viens Seigneur Jésus’ de l’Apocalypse. »
Antoine MARTEL intellectuel chrétien (1899-1931) Lettres, notes intimes et témoignages éd. de la Revue des Jeunes
« Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent. »
Robert DESNOS ( 1900-1945 ) poète français mort au camp de Theresienstadt État de veille Demain – éd. Gallimard
« J’aime à penser que le divin c’est peut-être le moins visible plus que l’invisible , le murmure plus que le silence,la discrétion plus que la catastrophe… Dieu n’a pas le goût du malheur »
Emmanuel MOUNIER ( 1905-1950 ) Philosophe cité in Connaissance de l’histoire: Jésus N° 32 -1974
« …Jésus vient, Christ le Sauveur. C’est Lui que nous attendons Et le jour et la nuit sans nous lasser. »
Prière d’un jeune chrétien d’Afrique, cité dans Te rencontrer chaque jour A. BERZ 1973 éd. Saint- Paul
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En rappelant le souvenir du déluge dont parle le livre de la Genèse ( ch. 6-9 ) il s’agit pour JESUS, d’appeler ses auditeurs à la vigilance et à les mettre en garde contre l’imprévoyance. La routine de la vie quotidienne fait souvent oublier l’essentiel : l’action imprévisible, comme le souffle du vent, de l’Esprit de Dieu.
Ce rappel accentue le caractère soudain sinon fulgurant de l’Avènement du Fils de l’homme. Son retour pour « le tri final » tracera la ligne de partage entre les « ajustés à Dieu » ouverts à Son amour et ceux qui auront préféré rester en « porte-à-faux » ou fermés, dans l’indifférence, la négligence ou le refus de Ses invitations.
Les uns seront prêts à être accueillis à la table du festin, les autres laissés à leur rejet de l’invitation à vivre dans l’Amour.Comment rester insensible à ces paroles de JESUS quand tout être humain ne peut oublier le caractère imprévisible de sa propre mort ? En effet, le Maître la compare à la venue soudaine d’un voleur pendant la nuit.
Il va revenir encore sur ce thème capital de la vigilance dans les pages suivantes.