Luc 103 et 104

Posté by Jean Cote on 20/11/2013 in Luc

LUC  23/ 50-56                              

  ( Mt. 27/57-61Mc. 15/42-47, 

                             Jn. 19/38-42 )

 

Survint alors un homme, nommé JOSEPH, droit et juste, membre du  Conseil. Il n’avait pas donné son accord aux desseins et à l’action des autres. Il était originaire d’Arimathie, village juif et il attendait le Règne de Dieu. Il alla trouver PILATE et réclama le corps de JESUS. Il Le descendit, L’enveloppa d’un linceul et Le mit dans un tombeau taillé dans le  roc où personne n’avait encore été déposé.

« La mise au tombeau » détail                                                     TITIEN ( 1488-1576 )                   1559 - VENISE

« La mise au tombeau » détail
TITIEN ( 1488-1576 )
1559 – VENISE

C’était le jour de la Préparation et le Sabbat commençait à poindre.

Les femmes  venues  avec  JESUS  depuis   la  Galilée, avaient suivi JOSEPH .  

Elles observèrent le tombeau et comment le corps avait été déposé. Puis elles s’enretournèrent pour préparer  aromates et parfums. Pendant le Sabbat, elles se tinrent  au  repos selon le commandement.                          

   

« Mise au tombeau » ( détail )              G. PILON ( 1535-1590 )                Le Louvre  -  PARIS

« Mise au tombeau » ( détail )
G. PILON ( 1535-1590 )
Le Louvre – PARIS

 

 

 

                P I E T A    de   VAN   GOGH                     1889 - détail  AMSTERDAM

P I E T A   –   VAN GOGH
1889 – détail AMSTERDAM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux

Des yeux sans nombre ont vu l’aurore,

Il dorment au fond des tombeaux…

Ouverts à quelque immense aurore,

De l’autre côté des tombeaux,

Les yeux qu’on ferme voient encore »

SULLY PRUDHOMME ( 1839-1907 )  Stances et poèmes – Les yeux Lemerre S.G.L.

 

        

« J’aimai,  je  fus  aimé ;  c’ est  assez  pour  ma  tombe »

A. de LAMARTINE ( 1790-1869 )   Le dernier chant du pèlerinage d’Harold 

 

 

« La mort existe, Seigneur, mais elle n’est qu’un moment, un instant, une seconde, un pas, le pas du provisoire au définitif, le pas du temporel à l’éternel.

Ainsi meurt l’enfant quand naît l’adolescent,

La chenille quand s’envole le papillon,

Le grain quand s’annonce l’épi. »

Michel QUOIST ( 1921-1997 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ce bref récit de la sépulture de JESUS est presque identique chez les quatre évangélistes. Ils soulignent tous que JOSEPH d’Arimathie était un  notable juif pour qui Celui qui venait d’être crucifié n’était pas un imposteur. Tous parlent d’un tombeau neuf et taillé dans le roc. Il fallait faire vite avant le coucher du soleil car c’était  le jour de la Préparation et le Sabbat de  la Pâque commençait à poindre .  

Ch. PERROT rapporte que l’historien Juif du premier siècle Flavius  Josèphe «précise que ceux qui ont été crucifiés par décision judiciaire, ils les descendent et les ensevelissent avant le coucher du soleil.» (Guerre des Juifs IV,§ 317)

Enfin comme nous l’avons déjà noté chez MARC, les 3  évangiles Synoptiques soulignent le regard attentif des femmes présentes lors de la crucifixion de JESUS. Même si JEAN mentionne que NICODEME a apporté un « mélange de myrrhe et d’aloès » pour « envelopper » le corps  «  de bandelettes avec les aromates, selon la coutume juive », la toilette funéraire,  n’a pu  qu’être brève, faute de temps.

Les femmes durent donc repérer comment elle allaient pouvoir achever ce rite funèbre, dès la fin du Sabbat.      

 

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